Format broché du récit Lettre au recours chimique, de Christophe Esnault, 1ère édition 11/03/21, Editions Æthalidès, Lyon, Collection « Freaks » (112 pages)

Présentation :

Ce livre est le récit d’un écrivain dont le désir amoureux pour l’art n’a d’égal que l’intensité d’un combat qu’il mène depuis plus de quinze ans contre la dysphorie et l’angoisse, combat qui a pour adjuvant, mais aussi opposant, le soin psychiatrique et le recours chimique. C’est la relation complexe qui l’unit au soin psychiatrique que l’écrivain a décidé de relater, à sa manière, dans un récit qui frappe autant par sa poésie que par son authenticité. Avec l’héritage assumé d’Antonin Artaud et de Sarah Kane, l’écrivain revendique le face-à-face avec le psychiatre – ou le transfert négatif – et affirme que vivre est aujourd’hui, en soi-même, une pathologie. Loin d’être une attaque frontale et stérile contre l’industrie pharmaceutique et le pouvoir psychiatrique, ce récit explosif, inventif, sans pause ni ponctuation, toujours en mouvement, telle une pelote qui se déroule sans interruption, est une tentative de pensée salvatrice parce que toute en autodérision. Un récit qui se veut à la fois porte-parole des millions de consommateurs de neuroleptiques et appel aux psychiatres pour que leur institution assure le premier geste d’urgence : l’écoute.

À la confluence de 4.48 Psychose de Sarah Kane, La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole et les meilleurs écrits de Kick-boxing littéraire.

 Le livre en quelques mots : 

• Le récit d’un écrivain dépendant aux neuroleptiques
• Une mise en question du soin psychiatrique
• Un poème en flux continu, authentique et précis
• Un ton percutant, tout en autodérision – L’humour pour arme et pour riposte
• Un témoignage porte-parole pour des millions de patients contraints au silence