20. Racines
Flegmatique paysan je
Laboure durement mon champ
Songeant seul au sexe de l’ange
(Au grain suave de son chant)
Un soleil pollué me guide
Où que se trace mon sillon
Nul cheval ne tire la bride
Nul n’insulte le noblaillon
De Ruiselede ou de Battice
Sont mes aïeux à pied venus
Dérouler fatum sans malice
D’honnêteté grave vêtus
Et d’autre chiffon qui me hante
Du labeur raison suffisante