Ce billet va vous lasser. Il a peu d’intérêt, il est un simple cri du cœur : j’ai récemment vu ― et j’ai aimé ― le film Biutiful de Iñárritu.
« Quoi, ce film de 2010 ? » m’a dit Evariste Ducasse, lorsque je lui ai mentionné en passant ma prochaine entrée de blog, « tu ne l’avais pas encore vu et tu veux nous servir, six ans plus tard, une critique refroidie ? »
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J’aime mon gynéco.
Je sais, c’est pas très beau.
Un œil clinique m’ausculte la foufoune, une virilité en sait plus que moi sur mon intimité, et mes jambes écartées, mes jambes enferrées, ont l’immobilité d’une jument sage et austère chez le vétérinaire.
Autant pour mon orgueil…
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« Elle est où, la poésie ? » m'étais-je donc demandé avant-hier, dernier jour du mois de septembre, sur le perron des Célestins. Mais l’entre-deux, comme toujours, est salutaire. Quelque prière, dans l’interstice des mois, dut parvenir à Hermès cette nuit-là. Car le lendemain soir, premier jour d’octobre, j’ai vu la poésie descendre sur Lug-Dunum.
C’était le visage d’un ange regardant amoureusement une femme. Le visage arc-en-ciel d’un ange femme prenant toutes les teintes de l’émotion. C’était un regard vaste et ardent d’où sourdait une vie triomphante.
Mansfield.TYA, pour sa première venue à Lyon, jouait à guichet fermé au Marché Gare.
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« C’est beau la poésie. »
Dires laminaires que ressassait au vent ce vieux fou que je croisais chaque matin à Carthage, au crépuscule des nineties, sur le trottoir de Sèvres-Babylone. Improbable Diogène vêtu d’un pardessus aussi ancien que lui, le vieux haranguait chaque passant ainsi: « Vous aimez la poésie ? C’est beau la poésie. ». Il m’a fallu plusieurs années pour comprendre que le vieillard sombré dans la psychose nous intimait un devoir fondamental, celui de répondre à la question implicite tapie derrière ces mots : et elle est où, maintenant, la poésie ?
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