Le grand mérite dont on peut créditer le film est de traiter de poésie, de cette création littéraire qu’est la poésie. Combien de productions cinématographiques l’osent ? On ne peut, du reste, que louer leur prudence, lorsque l’on considère la réception critique du film, qui s’est fait massacrer aux USA et qui a été reçu froidement en France. Or, que je sache, aucun critique n’a mentionné ce fait pourtant évident : ce film traite de poésie ― vous savez : cet éclair de l’esprit sans lequel l’existence n’est que néant.
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« Cendy, on veut de la poésie, pas de la polémique ! Tu te rends compte à quel point tes derniers billets sont politiques ! Qu’est-ce que ça à faire dans le blog d’une maison d’édition ? Dis, tu m’écoutes ? Attends, je reviens… »
Et Madame la Présidente de porter son smartphone à l’oreille, de se lever pour prendre un appel entrant, en m’enjoignant d’un geste doux de rester à ma place. C’était ce matin même, dans la petite salle de réunion de La Cordée, et j’en prenais pour mon grade. Assis autour de l’étroite table, avec moi, Pierre Legris et Evariste Ducasse regardaient le plafond d’un air absent.
« Sérieusement, messieurs, vous trouvez mes billets politiques ? »
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« Fuck the context ? que veux-tu dire par là ? »
Nous étions à La Cordée, ce lundi matin, et Pierre Legris me regardait avec malice. Je venais de lui conter ma visite dominicale au nouveau Musée des Confluences de Lug-Dunum et n’avais pu m’empêcher, peste que je suis, de partager les impressions que cette nouvelle verrue architecturale avait laissées sur moi.
« Fuck the context. Tu ne connais pas l’histoire, me lança Pierre de ses yeux pétillants ? »
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